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Sumanga

pour chœur d'enfants et harpe

  • 2017-2018

  • 30'

  • Textes : traditionnels du Paraguay, Indonésie, Centrafrique, Inuit, Proche-Orient, Arménie, Hébreu,Taïwan, Côte d’Ivoire, Navajo, Inde centrale, Albanie, Viêtnam.

  • chœur à trois voix égales et harpe.

  • Commande de l'Orchestre de Paris


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1. Pour invoquer le soleil levant
2. Pour le rituel d’initiation
3. Pour que triomphe le rire

4. Pour fêter les fiançailles
5. Pour que vienne le sommeil
6. Pour que la récolte soit favorable
7. Pour exorciser le mal
8. Pour appeler la pluie
9. Pour se souvenir des gloires passées
10. Pour que la mort devienne passage
 
Sumanga’ a été imaginé comme un miroir contemporain des Ceremony of Carols de Benjamin Britten. Les deux pièces partagent la même formation instrumentale pour Chœur et harpe, le même type de structure en une dizaine de numéros précédés d'une procession et s'achevant par une récession, le même attachement à la notion de rituel.

 

Les projets des deux œuvres diffèrent cependant fortement. Britten s’est tourné vers la période de Noël pour écrire une musique d’une incomparable grâce. Sumanga’ s’appuie quant à elle sur des musiques extra-européennes, supports d’un voyage autour du monde formant une allégorie du cycle de la vie. De la fête du soleil levant à celle des fiançailles, du rituel d’initiation au chant de l’au-delà, ce sont toutes les étapes de l’existence qui sont ici explorées.
Une quinzaine d’extraits de musiques de tradition orale constitue le squelette originel de l’œuvre. Ma collaboration avec l’ethnomusicologue Anne-Florence Borneuf m’a permis de découvrir puis sélectionner ces extraits provenant de toutes les régions du monde en fonction de leur sens et de ma capacité à les intégrer à mon langage musical.

 

Sumanga’ doit son titre à l’une de mes sources pour la composition du numéro 1, un chœur d’hommes de la population Toraja d’Indonésie  exécuté lors de la plus grande fête des rites du soleil levant (bua’). Le dernier vers de cette musique, Kurre Kurre Sumanga’, signifie « Qu’elle vienne, qu’elle vienne l’énergie vitale ». Cette énergie va traverser tout le cycle de la vie en parcourant l’ensemble de la pièce. Elle symbolise également l’importance du corps, et influe sur les techniques que j’ai utilisées pour l’écriture du chœur et de la harpe. L’interprétation de Sumanga’ demande ainsi beaucoup d’engagement physique, afin que triomphe l’énergie vitale.

Détail des minutages et zones géographiques par numéro :


1. Pour invoquer le soleil levant (5’) : Paraguay (Anabsoro), Indonésie (Toraja)
2. Pour le rituel d’initiation (2’45) : Centrafrique (Banda-Linda)
3. Pour que triomphe le rire (2’45) : Trois Kattajait inspirés des jeux de gorge Inuit
4. Pour fêter les fiançailles (4’) : Improvisation arabe et danse arménienne
5. Pour que vienne le sommeil (5’) : Israël, Vietnam
6. Pour que la récolte soit favorable (4’) : Taïwan (Bunun), Côte d’Ivoire
7. Pour exorciser le mal (4’) : Texte Navajo
8. Pour appeler la pluie (2’30) : Inde centrale (Gond du Bastar)
9. Pour se souvenir des gloires passées (5’) : Albanie
10. Pour que la mort devienne passage (5’) : Paraguay (Anabsoro), Vietnam, Israël

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